tag:blogger.com,1999:blog-15972390.post5969140281700868252..comments2024-01-23T11:22:08.094+01:00Comments on L'Antisophiste: Pourquoi l'austérité ?Claude Bordeshttp://www.blogger.com/profile/10553217296813273482noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-15972390.post-80722785304564289022013-04-08T11:58:17.154+02:002013-04-08T11:58:17.154+02:001. Il faut se méfier des explications du type &quo...1. Il faut se méfier des explications du type "too much of a good thing". En plus, à court-terme, la baisse des dépenses aurait tendance à être plus récessive que les hausses d'impôts, car les hausses d'impôt peuvent être compensées par une baisse de l'épargne des contribuables aisés. <br /><br />2. Ok, mais est-ce que ces opérations concernent les obligations allemandes et françaises ? <br /><br />3. Là, vous faites preuve de paresse intellectuelle, l'assertion est sans preuve, une explication pratique pour boucler un système de pensée cohérent... dans les exemples de succès généralement cités il n'y a pas eu d'effets inflationnistes de la dévaluation parce qu'ils sont compensés par les effets déflationnistes de la consolidation budgétaire. Donc, en effet, la dévaluation peut être utilisée comme une facilité par des politiciens qui veulent faire l'économie de réformes structurelles; mais elle peut aussi être utilisée (dans des petites économies ouvertes) pour compenser les effets potentiellement récessifs à court-terme des réformes structurelles. Le problème, c'est que la zone euro n'a pas cet outil-là... Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15972390.post-56590460116573017452013-04-05T19:30:24.549+02:002013-04-05T19:30:24.549+02:001. le pb est que la rigueur a été sans doute trop ...1. le pb est que la rigueur a été sans doute trop brutale et a privilégié les hausses d'impôts plutôt que la baisse des dépense.<br /><br />2. les taux d'intérêt à long terme sont maintenus artificiellement bas par la politique de quantitative easing des banques centrales. Une bulle gigantesque est en train de se constituer sur les marchés obligataires, et aussi sur les marchés action. Cela signifie qu'une nouvelle crise financière est annoncée. Cf. le dernier article de Feldstein sur le project syndicate.<br /><br />3. en théorie, la dévaluation peut donner un coup de pouce temporaire. En pratique, elle est utilisée par les politiciens pour faire l'économie de réformes structurelles impopulaires. Résultat : les gains de compétitivité-prix sont rapidement mangés par l'inflation.Claude Bordeshttps://www.blogger.com/profile/10553217296813273482noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15972390.post-68182786543320503922013-04-05T11:09:33.697+02:002013-04-05T11:09:33.697+02:00C'est un exposé intéressant des arguments keyn...C'est un exposé intéressant des arguments keynésiens et néo-classiques. Il me semble tout de même que nous avons accumulé quelques éléments empiriques qui permettent de départager ces arguments ou en tout cas de mieux définir leurs conditions de validité. <br />- A court-terme le consensus semble converger vers des multiplicateurs élevés en pleine récession : la rigueur budgétaire n'est pas compensée par des anticipation de baisse d'impôt qui stimuleraient la consommation. <br />- "Quand la dette publique atteint les niveaux actuels (80 % et plus), les agents anticipent à long terme plus d'inflation" -> à la minute où j'écris, le yield sur la dette française à dix ans est de 1,83%. C'est difficile à réconcilier avec des anticipations d'inflation, sauf à penser que le taux d'intérêt réel est très négatif...<br />- Il manque la condition la plus importante pour que la consolidation budgétaire ne s'accompagne pas d'une récession: il faut que la politique monétaire puisse compenser les effets récessifs de la consolidation budgétaire. Dans les cas de réussite, la rigueur a été accompagnée soit par une forte baisse du taux de change (assez efficace pour des petites économies ouvertes), soit par une baisse des taux d'intérêt. Le problème de la zone Euro aujourd'hui, c'est qu'il n'y a pas de baisse du change (et de toute façon la zone Euro n'est pas une petite économie ouverte) et que les taux d'intérêt, dans les pays non-périphériques sont déjà proches de 0... Anonymousnoreply@blogger.com