tag:blogger.com,1999:blog-15972390.post3004034845623808024..comments2024-01-23T11:22:08.094+01:00Comments on L'Antisophiste: Les modèles de la socialité selon Alan FiskeClaude Bordeshttp://www.blogger.com/profile/10553217296813273482noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-15972390.post-43059545229925913962023-05-05T12:26:18.074+02:002023-05-05T12:26:18.074+02:00Je voudrais vous dire à tous que j'ai réussi à...Je voudrais vous dire à tous que j'ai réussi à mettre fin au problème du divorce et à rétablir mon mariage. Je ne sais pas ce qui est arrivé à mon mari qu'il a demandé le divorce, j'ai essayé de le convaincre de ne pas le faire, mais il n'a pas voulu écouter, je n'avais pas d'autre choix que de chercher de l'aide partout où je pouvais penser. Et je suis allé jusqu'à contacter DR DAWN et maintenant je suis content de lui avoir demandé de l'aide. Sans l'aide du Dr DAWN, je ne sais pas ce qui serait arrivé à mon mariage car j'aimais mon mari et je ne pouvais pas supporter de le perdre. Le sort a fonctionné comme par magie, mon mari a changé et a commencé à montrer de l'amour au lieu du divorce qu'il envisageait. Je suis trop heureux que tout soit en place pour moi maintenant. Je recommanderais volontiers le Dr DAWN à tous ceux qui ont des problèmes de mariage ou de fertilité. Si vous avez besoin de l'aide d'un véritable lanceur de sorts dans n'importe quelle situation, contactez le Dr DAWN sur WhatsApp : +2349046229159<br /> Ou par e-mail : dawnacuna314@gmail.comAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-15972390.post-52755300052368450192006-12-20T17:46:00.000+01:002006-12-20T17:46:00.000+01:00Commentaire un peu long...
A. du P. aux A a écrit...Commentaire un peu long...<br /><br />A. du P. aux A a écrit :<br />La compréhension entre les cultures serait meilleure si chacun avait clairement à l’esprit que, dans toutes les situations, s’applique invariablement l’un ou l’autre des quatre modèles qui nous sont à tous familiers<br /><br />A propos du lien entre le type de comportement et la situation, j'ai en tête l’extrait suivant, où soudain, une seule info de plus (pénurie), fait basculer dans une définition de la situation tout à fait différente et fait adopter un comportement opposé.<br />La scène se passe pendant l’exode.<br />Mais ensuite, l’application de la terminologie de Fiske peut être sujet à discussion.<br />Je dirais : au départ : rapport de communauté(CS) (équivalence sociale, don)<br />puis rapport de marché (MP) (évaluation du coût d’opportunité, arbitrage coût/avantages). <br /><br />"A une table voisine, un beau petit garçon très élégamment vêtu mais dont le manteau vert était tout chiffonné mangeait une tartine d’un air placide. Sur une chaise à côté de lui un bébé criait, couché dans un panier à linge. Mme Péricand, de son oeil exercé, s’aperçut tout de suite que ces enfants étaient de bonnes familles et que l’on pouvait leur parler. Elle s’adressa donc avec bonté au petit garçon et fit conversation avec la mère quand celle-ci apparut ; elle était de Reims ; elle jeta un regard d’envie sur le substantiel goûter des jeunes Péricand.<br />- Je voudrais bien du chocolat avec mon pain, maman, dit le petit garçon en vert. <br />- Mon pauvre chéri ! dit la jeune femme en prenant le bébé sur les genoux pour essayer de le calmer, je n’en ai pas, je n’ai pas eu le temps d’aller en acheter, tu auras un bon dessert ce soir chez grand-mère.<br />- Voulez-vous me permettre de vous offrir quelques biscuits ?<br />- Oh ! madame ! vous êtes trop aimable !<br />- Mais je vous en prie…<br />Elles parlaient du ton le plus gai, le plus gracieux, avec des gestes et des sourires qu’elles eussent pris en temps ordinaire pour accepter ou refuser un petit-four et une tasse de thé. (…) Elle éprouvait un sentiment de satisfaction en se voyant à la fois si comblée de richesses de toutes sortes et si charitable ! (…)<br />Mme Péricand sortit. (…) Dehors elle voulut renouveler sa provision de biscuits secs fortement écornée par ses largesses. Elle entra dans une grande épicerie.<br />- Nous n’avons plus rien, madame, dit la serveuse.<br />- Comment ? Pas un petit-beurre, pas de pain d’épice, rien ?<br />- Rien du tout, madame. Tout est parti.<br />- Donnez-moi une livre de thé, du Ceylan, n’est-ce pas ?<br />- Il n’y a rien, madame. <br />Mme Péricand se vit indiquer d’autres magasins d’alimentation, mais nulle part elle ne put rien acheter.(…)<br />Sur le seuil du café, elle vit (ses enfants). Ils avaient les mains pleines de chocolat et de sucre et les distribuaient autour d’eux. Mme Péricand ne fit qu’un bond. <br />-Voulez-vous rentrer ! Qu’est-ce que vous faites là ? Je vous défends de toucher les provisions. Jacqueline, tu seras punie. Bernard, ton père le saura, répétait-elle (…). La charité chrétienne, la mansuétude des siècles de civilisation tombaient d’elle comme de vains ornement révélant son âme aride et nue. Ils étaient seuls dans un monde hostile, ses enfants et elle. Il lui fallait nourrir et abriter ses petits. Le reste ne comptait plus."<br />Irène Némirovsky, Suite française, Denoël, 2004, pp 75-77Anonymousnoreply@blogger.com